Une délibération expresse. La cour d’assises de la Nièvre a jugé, hier après-midi, Maxence C., 22 ans, coupable du meurtre de Michel Bergonzini, 29 ans, au cœur de l’hiver 2015 dans un hameau de Sardy-lès-Épiry. Et l’a condamné à vingt ans de réclusion criminelle.
La cour s’était interrogé le matin sur les ressorts du meurtre, s’appuyant sur les dépositions des experts de la psyché s’étant entretenus avec l’accusé dans les premiers mois de sa détention.
Il est froid par rapport à son crime et a tendance à s’épancher.
« Une strangulation longue. Trois coups de marteau au crâne. Puis des coups de pied. Comment expliquer cette violence qui dure ? » questionne le président Patrice Bresciani. L’expert psychologue suppose une « colère gigantesque ».
Une assesseure s’étonne que l’accusé ait justifié son niveau de violence par des avances homosexuelles « insupportables » en même temps que l’acceptation d’une « promiscuité telle que l’on dort avec sa future victime ». En guise de réponse, le psychologue évoque une autre attitude ambiguë de l’accusé avec un frère aîné qui l’aurait agressé sexuellement pendant son enfance et qu’il reconnaît comme un « repère » à l’adolescence. Lire la suite …